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ALTAÏR de l’Aigle


mercredi 13 juillet 2011

Avec Véga et Deneb du Cygne, Altaïr de l’Aigle forme la pointe de ce grand triangle isocèle qui s’étire sur la voie lactée, presque au zénith de nos nuits d’été : le « grand triangle de l’été ». GIF

- Son nom vient de l’arabe, Al Nasr el Taïr qui signifie l’aigle volant et désigne l’ensemble de la constellation.
- Dans la mythologie gréco-romaine, c’est Jupiter qui se métamorphosa en un aigle pour enlever Ganymède et faire de lui l’échanson des dieux.
- Du 2ème au 19ème siècle, la constellation d’Antinoüs figurait dans cette région du ciel, en mémoire du jeune homme qui s’était sacrifié pour l’empereur Hadrien en l’an 131. Mais depuis 1843, la nouvelle cartographie du ciel, menée par Argelander, l’a incorporée à l’Aigle.

- Altaïr est donc alpha de l’Aigle (ou 53 Aquilae). C’est la douzième étoile du ciel par ordre de brillance.

- Elle culmine actuellement (2018) au minuit vrai le 19 juillet.

- Elle est de type spectral A7V, donc chaude, comme Sirius. Comme elle, son éclat est bleu pâle et, comme elle, elle est curieusement répertoriée comme rouge dans les textes les plus anciens (« Karastérismes » d’un pseudo Erathostène).
De Ptolémée à Tycho Brahé, on lui attribua la magnitude 2 ; aujourd’hui on l’évalue à 0.76, autrement dit plus de deux fois plus brillante.
- Distance : 16.8 +/- 0.1 années de lumière. C’est une voisine qui se rapproche de nous à la vitesse de 26 km/s (les étoiles proches semblent se rapprocher, alors que les étoiles lointaines semblent s’éloigner).
- Luminosité : environ 10 fois et demi celle du soleil.
- Elle tourne très vite sur elle-même, en 6h30 (le soleil en 25-30 jours -rotation différentielle, plus lente aux pôles) ; elle est donc très aplatie aux pôles et tend à perdre de la matière dans son plan équatorial.
- Elle est très légèrement variable (0.06 magnitudes) sur une période de 7,94 jours et c’est un système triple :
- la composante B (BD+08 4236B), découverte par F.G.W. Struve, fut mesurée 13 fois entre 1836 et 1925 ; elle serait de magnitude 9.6, de spectre A7V et serait elle même double ; sa deuxième composante ne fut mesurée que 2 fois entre 1905 et 1959 et serait de magnitude 10.10. Pour en savoir plus, vous pouvez éplucher les catalogues sur SIMBAD, pour Altaïr la principale pour sa composante B

L’image du logo provient du site regnier-schmit.net



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